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APICULTURE : NOS POSITIONS
Un environnement sain pour les abeilles, la clé du revenu des apiculteurs et apicultrices
Engager la sortie des pesticides, à
commencer par l'interdiction effective des
néonicotinoïdes et le soutien des pay-
san·nes à la transition de systèmes vers
une Agriculture paysanne respectueuse
de son environnement.
Lutter contre les fraudes et les im-
portations à bas prix sur le marché des
produits de la ruche, et instaurer les prix
minimum d'entrée : les marchés du miel,
de la gelée royale et des cires doivent être
assainis pour protéger les apiculteur·rices
des concurrences déloyales (francisation,
adultération, importation, revente...).
Réglementer l'étiquetage de l'ori-
gine, afin de rendre plus visibles les pays
d'origine du produit apicole, face à l'opacité
de formulation des mélanges de miels UE*/
non-UE*.
Instaurer une reconnaissance légale
de la mention « apiculteur-récoltant »
pour que le·a consommateur·rice distingue
les apiculteur·rices en vente directe des re-
vendeurs.
Une reconnaissance du rôle et du sa-
voir-faire des apiculteur·rices dans la ges-
tion sanitaire de leur cheptel. La poursuite
du financement des expérimentations par
et pour les apiculteurs dans les ADA (Asso-
ciation de développement apicole) avec des
produits sans AMM* (autorisation de mise
sur le marché) est nécessaire.
Cesser les protocoles de désinsectisa-
tion systématique dans le cadre de la lutte
contre la FCO*, la MHE et la démoustication.
Le maintien d'un dispositif de calami-
tés efficace pour le secteur apicole (assu-
rance-récolte).
Soutenir davantage et accélérer la re-
cherche sur le piégeage sélectif du frelon
asiatique. La prise en charge des destruc-
tions de nids doit aussi être assumée par les
pouvoirs publics.
Reconnaître l'apiculture comme une
production d'élevage et accéder aux
aides d'élevage (ICHN*...).
les autres syndicats :
La Commission apicole de la FN-
SEA porte une vision néolibérale de
l'économie et de l'agriculture. Elle
prône le retour aux pesticides, ne re-
connaît pas l'importation déloyale de
miels comme responsable de la crise
de commercialisation, et maintient un
discours de sur-production alors qu'on
produit à peine 50 % de la consomma-
tion nationale.
La Coordination rurale est qua-
si-inexistante dans les débats apicoles.
Elle n'a pas de position claire sur l'apicul-
ture, mais prône un modèle agricole pro-
ductiviste reposant sur les pesticides.